1. Qu’est-ce que l’immobilier fractionné ?

Le principe est simple :
Une société (ou plateforme) achète un bien immobilier.
Elle le divise en parts numériques, appelées “fractions”.

Le fonctionnement est simple : il existe deux modèles principaux dans l’immobilier fractionné.
Dans les deux cas, le bien immobilier est divisé en plusieurs petites parts, mais la nature juridique de ces parts diffère selon la structure choisie par la société émettrice.
1 - Le modèle “action”
Ici, chaque part correspond à une action d’une société qui détient le bien immobilier.
En possédant ces actions, tu deviens copropriétaire indirect du bien, et tu perçois des dividendes issus des loyers encaissés. Ces dividendes représentent ta part des revenus générés par l’immeuble.
2 - Le modèle “obligation”
Dans ce cas, chaque part représente une obligation émise par la société détentrice du bien. Tu n’es pas propriétaire, mais créancier : tu prêtes de l’argent à la société en échange d’un intérêt, qui peut être fixe ou indexé sur les loyers perçus. À l’échéance du contrat, ton capital est remboursé, éventuellement assorti d’une plus ou moins-value selon la performance du projet. 👉 Exemple : tu investis 1 000 € dans un immeuble de bureaux évalué à 1 000 000 €. Tu détiens donc 0,1 % du bien et touches 0,1 % des loyers.

Accessibilité : tu peux investir avec de petits montants (souvent dès 100 €). Diversification : tu peux détenir des parts de plusieurs biens, dans différentes villes ou secteurs. Simplicité : tout se fait en ligne, sans gestion locative ni paperasse. Liquidité croissante : certaines plateformes permettent même de revendre tes parts sur un marché secondaire.

Pas de contrôle direct : tu n’as pas ton mot à dire sur la gestion du bien. Rendements variables : dépend du marché immobilier et du taux d’occupation. Moins liquide qu’une action : revendre tes parts peut prendre du temps. Frais de gestion : les plateformes se rémunèrent sur les loyers ou à l’achat/revente.